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Désignation

Dénomination de l'édifice

Casino

Localisation

Localisation

Normandie ; Calvados (14) ; Deauville ; boulevard Eugène Cornuché ; rue de Gontaut-Biron ; rue du Casino ; rue Edmond Blanc

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Deauville

Adresse de l'édifice

Eugène Cornuché (boulevard) ; Gontaut-Biron (rue de) ; Casino (rue du) ; Edmond Blanc (rue)

Références cadastrales

1984 AE 77, 78

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1911

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Cornuché Eugène (commanditaire)

Description historique

Le premier casino de Deauville, construit en 1864, a fermé ses portes en 1889, signalant une important changement dans le paysage de la ville. Propriété de la Caisse de Deauville à cette époque, il a été vendu en 1893 à Edmond Blanc, qui a pris la décision de faire démolir l'édifice deux ans plus tard dans le but de le remplacer par un lotissement résidentiel. Cependant, la dynamique du jeu à Deauville a été relancée en 1907 lorsque la municipalité a accordé à Trouville le monopole des jeux, en échange d'un tiers de ses recettes, une manœuvre qui a suscité l'intérêt d'un nouveau projet. En 1910, le maire de Deauville, Désiré Le Hoc, désireux de revitaliser la station balnéaire qui avait souffert après la chute du Second Empire, a exprimé son souhait de construire un nouveau casino à Deauville. Il a rompu le contrat de jeu qui liait Deauville à Trouville, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités. Il a fait appel à Eugène Cornuché, un homme d'affaires influent, connu pour être le propriétaire du célèbre Maxim's à Paris, ainsi que le gestionnaire du Casino-Salon à Trouville, en désaccord avec la municipalité de Trouville sur la gestion des jeux. En 1910, un cahier des charges a été dressé pour la construction du nouvel établissement de jeux, exigeant un investissement de deux millions de francs pour la réalisation des travaux, dont 350 000 francs étaient spécifiquement alloués à la décoration intérieure ainsi qu'à l'achat de nouveaux meubles. En 1911, détaché des architectes Charles Rabussier et Leclerc, Eugène Cornuché a établi la Société anonyme du Casino de Deauville, puis a confié à l'architecte parisien Georges Wybo la tâche de concevoir les plans du futur casino. Toujours la même année, Jean-Claude-Nicolas Forestier, conservateur du Bois de Boulogne et directeur des jardins de Paris, a été sollicité pour aménager un grand jardin d'agrément, qui a été réalisé par le jardinier Loizeau sur une parcelle de terre face au futur casino, louée à la société par la municipalité. La première pierre de cette nouvelle construction a été posée en juin 1911, dirigée par Perrin après la démolition de l'ancien Grand Hôtel du Casino. L'entreprise rouennaise A. Chouard a été engagée pour réaliser les travaux de maçonnerie, de planchers, de terrasses, de structures intérieures, ainsi que les escaliers en béton armé suivant le système Hennebique. Les sculpteurs et décorateurs, Wast & Brobecker, ainsi que Jédoudez fils, ont créer des œuvres sculptées ornementales pour l'étage attique du casino. Le peintre Fernand Truffaut a également été impliqué en réalisant le rideau de scène pour le théâtre, qui était orné d'une représentation de l'ancienne salle des Ambassadeurs à Paris. Les magasins du Printemps et Van den Haker ont fourni le mobilier et les tapis nécessaires (comme rapporté dans l'Echo de Deauville du 26.5.12). Après l'achèvement des travaux en 1912, le casino a été inauguré le 11 juillet, simultanément avec l'ouverture du Normandy Hôtel. Au cours de l'année 1913, Georges Wybo a proposé des modifications pour améliorer l'élévation sud-est, en prévoyant d'avancer la façade, ainsi que d'aménager deux boutiques de part et d'autre de l'entrée principale, tout en ajoutant un avant-corps permettant un accès couvert pour les voitures. Ce projet a été partiellement réalisé : la façade n'a été avancée que de six travées au lieu des quatorze prévues, et l'ornementation sculptée de l'étage attique ainsi que la construction des boutiques ont été mises de côté pour une date ultérieure. Ce n'est que dans les années 1970 que la construction de boutiques latérales a été finalement achevée. En 1928, Georges Wybo a conçu un nouveau décor pour le Café de la Boule, qui était orné d'un triptyque peint par André Lagrange, un expert en décoration de casino. C'est également à cette période que la salle de cinéma a pris la place de l'ancienne grill-room. En 1951, l'architecte Georges Madeline a été chargé de rénovation, ce qui a permis de modifier la façade face à la mer pour aménager une galerie reliant les deux restaurants situés dans les rotondes. D'importantes rénovations ont été effectuées entre 1991 et 1993, avec le transfert de l'entrée principale sous la terrasse, ainsi que l'agrandissement de l'ancienne entrée par une imposante verrière entourée de nouvelles colonnes. Pendant cette même période, l'architecte d'intérieur parisien Jacques Garcia a été mandaté pour réorganiser les espaces intérieurs, apportant un nouveau décor dans certaines salles, tout en remplaçant le mobilier usé. Il a également été sollicité en 1999 pour le décor des salles de jeux ainsi que pour les axes de circulation, contribuant à l'ambiance luxueuse et raffinée que l'on associe au casino.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Ciment ; enduit d'imitation ; béton armé

Matériaux de la couverture

Béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Terrasse

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en fer-à-cheval, en maçonnerie

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Enfant ; ornement figuré ; homme ; ornement figuré ; fruit ; ornement végétal ; corne d'abondance

Description de l'iconographie

L'étage-attique du casino est magnifiquement orné de groupes sculptés représentant des enfants espiègles et des hommes élégants. Ces sculptures, réalisées en ciment moulé, sont l'aboutissement du travail soigné des décorateurs et sculpteurs Wast & Brobecker ainsi que Jédoudez fils. En plus de ces sculptures, les baies cintrées sont embellies avec des mascarons intrigants, tandis que les baies rectangulaires présentent des reliefs illustrant les allégories de la Musique et de la Victoire, ainsi que des cornes d'abondance débordant de fruits qui encadrent un oculus, s'inspirant du modèle prestigieux de l'hôtel des Monnaies à Paris.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation intérieure

Observations concernant la protection de l'édifice

Malgré les remaniements que le casino a subis au fil du temps, il conserve encore de nombreux aménagements originaux qui témoignent de son héritage, notamment la salle du théâtre, ainsi que divers éléments décoratifs tels que les corniches de plafond, les pilastres élégants et les peintures en trompe-l’œil qui captivent l'attention des visiteurs et les transportent à une époque révolue.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une société privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Plum Gilles ; Tournoux Marie-Noëlle ; Hébert Didier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine