L'histoire des machines à sous en ligne a pris son envol en 1997, lorsque Microgaming a lancé la première version, intitulée « Fantastic Sevens ». Cette première machine ressemblait beaucoup à la grande majorité des machines terrestres, avec une seule ligne de paiement et trois rouleaux. Ce n'est qu'en 2000 que les machines à sous en ligne ont commencé à évoluer en matière d'innovation, tant sur leur format que leur design. Cash Splash, introduit en 2002, a été l'une des premières machines à sous en ligne à élargir le nombre de rouleaux et de lignes de paiement, ouvrant la voie à des conceptions plus audacieuses.

À partir de ce moment-là, les développeurs de casino en ligne ont commencé à faire preuve d'une créativité sans précédent dans leurs conceptions. En 2004, le premier jeu de machine à sous sous licence a vu le jour. Inspiré par le jeu vidéo emblématique, Tomb Raider a connu un immense succès sur la scène des jeux en ligne, incitant les concepteurs à s'inspirer d'autres personnages fascinants, tels que X-Men et Hulk.

De nos jours, la créativité des développeurs de machines à sous en ligne continue d'explorer de nouvelles dimensions. Ils innovent avec des machines à sous interactives comme les I-Slots de Rival et les machines à sous de type jeu de rôle de Party Gaming, permettant aux joueurs de s'immerger davantage en incarnant différents personnages et en progressant à travers des intrigues captivantes dans le jeu. Les opérateurs cherchent également à tirer parti des avancées technologiques, en explorant l'utilisation de la technologie à écran tactile adaptée à de nouveaux appareils, tels que les tablettes et smartphones.

Il existe cependant des inquiétudes pour de nombreux joueurs sur l'équité des jeux proposés dans les casinos en ligne, certains redoutant que l’intégrité de ces jeux ne soit compromise par le contrôle du logiciel. Bien que des jeux d'opération en ligne tels que le poker et le craps connaissent des différences significatives par rapport à leurs homologues traditionnels, il est important de noter que les machines à sous en ligne fonctionnent de manière très similaire à celles présentes dans les casinos physiques, offrant ainsi une continuité dans l'expérience de jeu.

Actuellement, les machines à sous que l'on trouve dans les casinos terrestres sont souvent désignées comme des « machines à sous vidéo ». En l'absence de pièces mobiles, ces jeux affichent des représentations graphiques de rouleaux qui tournent, et le jeu lui-même repose entièrement sur des systèmes informatiques régulés par un logiciel sophistiqué.

Ce type de logiciel, utilisé pour faire fonctionner les machines à sous, s'appuie sur un générateur de nombres aléatoires, ou random number generator (RNG en anglais), pour déterminer les paiements de chaque tour. Le générateur utilise des algorithmes avancés développés par des mathématiciens pour générer des nombres qui correspondent aux différentes combinaisons sur les rouleaux. De manière régulière, les casinos en ligne sont soumis à des contrôles par des organismes qui s'assurent de l'imprévisibilité de leurs générateurs de nombres aléatoires.

Du côté de la régulation, la France a légalisé les paris sportifs, les paris sur les courses de chevaux et le poker en ligne avec la loi de juin 2010 qui régule les jeux de hasard en ligne.

Pour superviser cette régulation, l'Autorité de Régulation des Jeux En Ligne (ARJEL) a été mise en place le 13 mai 2010. Cette autorité est née de l'adoption de la loi n^o 2010-476 du 12 mai 2010, qui a ouvert le secteur des jeux d'argent et de hasard à la concurrence et à la régulation. L'ARJEL délivre des licences aux opérateurs de jeux en ligne pour une durée de cinq ans, renouvelables sous certaines conditions. Elle est également en charge de surveiller les opérations de jeux d'argent et de hasard sous droits exclusifs, ainsi que d'assurer le bon fonctionnement des jeux ou paris en ligne tout en luttant contre les pratiques illégales et la fraude. Elle tient informés les ministres compétents des manquements au respect de la réglementation en vigueur.

La Française des Jeux et le Pari Mutuel Urbain ont désormais perdu leur monopole en ligne en ce qui concerne ces activités^[2].

Cette législation a été adoptée le 6 avril 2010 par l'Assemblée Nationale lors d'une deuxième lecture et a été promulguée le 12 mai 2010. Les premières licences de jeu ont été octroyées le 8 juin 2010, permettant aux français de parier sur la Coupe du Monde de Football 2010 dès le début de la compétition^[3].

Concernant les machines à sous en ligne, ces dernières ne sont pas considérées parmi les jeux autorisés en France, à l'instar de l'ensemble des jeux de casino, à l'exception du poker. Les jeux de tirage, tels que la loterie, le keno, et les cartes à gratter, restent en ligne sous le contrôle exclusif de la Française des Jeux^[4].

En 2020, l'Autorité nationale des jeux (ANJ) a succédé à l'ARJEL et bénéficie de pouvoirs élargis par rapport à ses prédécesseurs. Cependant, l'offre de jeux légaux autorisée en France demeure inchangée.

Une proposition de loi^[5] a été présentée en octobre 2023 pour permettre aux opérateurs de casinos terrestres d'offrir des jeux de casino en ligne à partir de 2025. À partir de 2030, cette autorisation serait étendue à d'autres opérateurs de casino en ligne désireux de servir les joueurs français. Si ce projet de loi se concrétise, des jeux de casino, tels que la roulette, le blackjack, et les machines à sous, pourraient être légalisés à partir de 2025 sur des sites agréés par l'ANJ.

Le concept de licence et de régulation des activités de jeux de hasard en ligne a été initié par Antigua et Barbuda, un pays des Caraïbes.

L'activité des jeux de hasard en ligne reste pourtant peu encadrée à l'échelle internationale, même si plusieurs pays, comme la France, s'emploient à adapter leur législation pour mieux réguler ce secteur. De plus, un intérêt particulier est constaté pour les destinations étrangères par les sociétés souhaitant se lancer dans les jeux de hasard en ligne, qu'ils soient liés au poker, au casino, etc.

Il est donc maintenant possible d'obtenir une licence à l'étranger, souvent dans des juridictions associées à des paradis fiscaux. Les trois pays les plus prisés par les opérateurs de jeux en ligne sont :

• Malte (licence valable 5 années)
• Gibraltar (démarches complexes)
• Chypre