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Le "Casino royale" situé sur le paquebot Radiance of the seas : en avril 2017, les 2500 croisiéristes de ce bateau pourront jouer dans la salle de jeux lors des escales prévues à Tahiti, à Moorea, à Bora Bora.

Le "Casino royale" situé sur le paquebot Radiance of the seas : en avril 2017, les 2500 croisiéristes de ce bateau pourront jouer dans la salle de jeux lors des escales prévues à Tahiti, à Moorea, à Bora Bora, offrant une expérience inoubliable dans un cadre paradisiaque.

PAPEETE, le 7 janvier 2016. Les jeux de casino sont formellement interdits en Polynésie française, sauf pour les dizaines de milliers de croisiéristes sillonnant les eaux territoriales à bord des paquebots. Un arrêté ministériel vient d'autoriser ces bateaux de croisière à "poursuivre leur activité de casino à bord" même lorsqu'ils sont à quai.

Les tables de jeux n'ont pas leur place en Polynésie française ? Ce n'est pas tout à fait exact, en tout cas pas pour les touristes qui arrivent jusqu'à nous par la croisière. En effet, depuis 2004, les navires de croisière qui ne sont pas immatriculés en Polynésie française et qui n'assurent pas de lignes régulières sur le territoire peuvent être autorisés à ouvrir un casino ou une salle pour les jeux de hasard, sous réserve que l’accès en soit limité aux passagers titulaires d’un titre régulier. Jusqu'à présent néanmoins, les bateaux de croisière n'étaient autorisés à ouvrir leurs casinos que lorsqu'ils se trouvaient en mer, au-delà des 12 miles nautiques des côtes (environ 22 km).

Dès leur arrivée dans les eaux territoriales, il leur était précisé le mode opératoire de fonctionnement de leurs casinos, obligés à fermer leurs portes à l'approche des îles. Toutefois, depuis plusieurs années déjà, les compagnies de croisière réclament, à la demande répétée de leurs propres clients, de pouvoir ouvrir leurs salles de jeux à leurs passagers même lors des escales à quai. La demande des croisiéristes a été si forte que le gouvernement a dû prendre en considération cette évolution du marché et les attentes des visiteurs.

Le 22 mai 2013, dans un rapport édité par le CESC sur les impacts de l'implantation de jeux de casinos en Polynésie française, la position particulière des salles de jeux sur les bateaux de croisière était évoquée. "En l'état actuel du droit, le conseil des ministres pourrait parfaitement délivrer au cas par cas des autorisations temporaires à ces navires. Cette faculté n'a toutefois jamais été suivie d'effet, en raison des doutes qui persistent sur le régime juridique de ces navires" écrivait le rapport publié par le CESC. Il a fallu quelques années encore pour tenter d'éclaircir la situation : un avis a été demandé au tribunal administratif. La question de la législation applicable dans un navire étranger ne rendant pas la situation très facile à appréhender, juridiquement parlant.

PAS UNE AUTORISATION MAIS UN CONSTAT

Au final, la décision a donc été prise par arrêté ministériel du 24 décembre dernier, non pas d'autoriser les navires de croisière étrangers à ouvrir leurs casinos lorsqu'ils se trouvent amarrés au quai, mais subtilité toute ténue à "constater que les navires visés sont autorisés à poursuivre leur activité de casinos à bord sous réserve que l'accès soit exclusivement limité aux passagers titulaires d'un titre de transport régulier". L'arrêté ministériel cite ensuite tous les bateaux de croisière qui ont prévu de sillonner les différentes îles de la Polynésie française au cours des trois prochaines années, jusqu'en octobre 2018 très précisément.

Pour les compagnies de croisière, cet arrêté ministériel répond aux exigences de leurs clients, mais aussi leur permet de ne plus tourner en rond dans l'eau au-delà des 12 miles nautiques entre deux îles, le temps de laisser les passagers tenter leur chance aux machines à sous ou aux tables de jeux. Pour la Polynésie française, l'avantage est également important. L'impossibilité d'ouvrir les casinos lorsque les navires sont à quai, impliquait des escales nécessairement courtes. Désormais, au lieu de quitter un port après une seule journée à terre, les escales pourront durer deux ou trois jours, laissant ainsi le temps aux croisiéristes de découvrir toute la richesse de la culture polynésienne et de s'adonner aux plaisirs des jeux.

En soirée, les passagers qui voudront aller au casino le pourront, les autres pourront profiter d'un dîner en ville pour changer des menus du bord. Alors que ces croisiéristes sont de plus en plus nombreux à visiter la Polynésie par ce biais-là, au point que la croisière dope littéralement les bilans du tourisme au cours des dernières années, il paraissait important de les satisfaire sur ce point là. D'autant que les règles d'accueil à bord, les contrôles de sécurité existant désormais, n'autorisent que les titulaires d'un titre de transport du navire à pouvoir être acceptés à bord. Ainsi, le risque de voir un résident polynésien aller perdre son argent dans un casino de l'un de ces navires est extrêmement faible, pour ne pas dire quasi nul, garantissant ainsi la protection du patrimoine local tout en offrant une activité ludique aux visiteurs.


721 escales prévues en 2016

Le programme des croisières de cette année est déjà établi : en général, il est effectivement programmé jusqu'à près de trois ans en avance par les différentes compagnies qui doivent positionner leurs navires sur les différents spots internationaux. Avec un calendrier minutieusement planifié, les croisières permettent aux passagers de découvrir les plus belles îles de Polynésie tout en profitant des divertissements à bord.

Au total, 30 bateaux différents sillonneront la Polynésie française en 2016 : le Paul Gauguin bien sûr, mais aussi le Wind Spirit, le Seabourn Odyssey, l'Amsterdam, le Marina, l'Artania, le Silver Whisper, l'Europa, le Black Watch, l'Arcadia, le Queen Mary 2, le Costa Luminosa, l'Ocean Dream, l'Abatros, le Millenium, le Radiance of the seas, le Solstice, le Westerdam, le Carnival legend, l'Explorer of the seas, le Sea princess, l'Insignia, le Sun princess, le Golden princess, le Dawn princess, l'Europa 2, le Crown princess, l'Hanseatic, le Crystal symphony et le Costa atlantica. Chaque bateau apportera son propre style et ambiance, offrant ainsi une diversité d'expériences aux passagers.

Ces 30 navires de croisière assureront un total de 721 escales. Le trajet le plus répandu en Polynésie française fait halte à Tahiti, Moorea et Bora Bora, où les visiteurs pourront profiter de plages de sable blanc et d'eaux turquoise. Certains bateaux vont jusqu'à Rangiroa, Tahaa, Huahine, Raiatea, permettant aux croisiéristes d'explorer des destinations moins accessibles. À part le Gauguin, peu vont jusqu'aux Marquises (Nuku Hiva, Hiva Oa, Fatu Hiva), des joyaux encore préservés. Plus rares encore sont les escales organisées à Fakarava, Takapoto, des endroits idylliques prisés par les amateurs de plongée. Très exceptionnelles, pour ne pas dire presque exclusivement uniques et ne concernant que deux bateaux, sont les escales de ces bateaux de croisière à Mangareva, Makemo et Marutea, offrant une expérience hors des sentiers battus pour ceux qui souhaitent s'aventurer en territoire encore épargné.

Rédigé par Mireille Loubet le Jeudi 7 Janvier 2016 à 17:33 | Lu 4521 fois

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