
Classement des casinos en France
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Autoriser les casinos en ligne pourrait rapporter près d'un milliard d'euros à l'État, mais cet amendement introduit au projet de loi de finances 2025 est finalement retiré... momentanément. Les enjeux de la légalisation des jeux en ligne, y compris des fonctionnalités comme les machines à sous, la roulette et le poker, sont au cœur des débats législatifs. La question cruciale se pose : pourquoi est-il si difficile pour la France de suivre le mouvement d'autres pays européens qui ont déjà légalisé cette industrie florissante ? Au-delà du potentiel revenu, cette initiative pourrait transformer le paysage du divertissement et du jeu en France.
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Le ministre du Budget Laurent Saint-Martin l’a annoncé dimanche 27 octobre sur Radio J : le projet de légaliser les jeux de casino sur internet - dont la roulette, le blackjack, et bien d'autres - est suspendu. L’amendement déposé par le gouvernement, il y a un peu plus d’une semaine, prévoyait d’autoriser par ordonnance ces jeux en France, seul pays de l’Union européenne avec Chypre, où ils sont interdits. Cette légalisation aurait permis de ramasser une part significative des revenus fiscaux, une nouvelle taxe spécifique qui aurait pu rapporter à l’État environ un milliard d’euros. Cependant, pour l’instant, le projet est gelé, provoquant une onde de choc dans l'industrie.
En une semaine, la profession s’est organisée et a vivement réagi dans le secteur des casinos dits "terrestres", les casinos physiques. On en dénombre environ 200 en France, et beaucoup de maires de communes, où sont implantés ces établissements, ont également monté au créneau : tous invoquent les lourdes conséquences sur l’activité et l’emploi, soulignant la vulnérabilité de l'industrie face à la concurrence en ligne.
Une autorisation des casinos en ligne pourrait, selon eux, entraîner la fermeture du tiers des établissements physiques français et menacerait 15 000 emplois dès la première année. La Fédération Addiction a, elle aussi, tiré le signal d’alarme, car les casinos en ligne sont identifiés comme extrêmement addictifs, attirant les joueurs avec des offres souvent alléchantes.
À la question de savoir si le sujet peut être remis sur la table dans l’année, le ministre du Budget répond "on verra". Laurent Saint-Martin reconnaît qu’il faut dialoguer plus, qu'il faut "travailler entre nous", tout en admettant que les discussions avec les parties prenantes en amont ont fait défaut et qu’il est primordial d'établir une concertation solide pour répondre aux préoccupations soulevées.
Les principaux acteurs concernés prennent acte de cette situation incertaine. La fédération des Casinos de France et l’AFJEL (Association française des jeux en ligne) appellent à imaginer une solution de manière collective, tout en restant attentifs aux évolutions législatives futures. La suite au prochain épisode, le dossier n’est pas refermé car il peut rapporter gros à l’État en matière fiscale, et le débat semble loin d'être terminé.