La quadrilogie des Ocean repose sur le même postulat de départ : un casse rocambolesque - et même parfois abracadabrant - qui se termine toujours bien. Et ça fonctionne très bien, on ne va pas se mentir. À chaque fois, on essaie de comprendre le mécanisme du casse, et à chaque fois, on se trompe car ça cache toujours un ou plusieurs petits twists. Ajoutez à ça un casting cinq étoiles, un réalisateur loin d’être manchot, et vous avez la recette d’un succès assurément captivant et divertissant, mélangeant action, humour et intelligence.

“Ocean's Eleven” est un très bon film de braquage. C'est l'histoire de Danny Ocean (George Clooney), un voleur qui vient tout juste de sortir de prison pour avoir volé des objets de valeur. À peine sorti de prison, il a déjà l'idée d'un nouveau coup, celui de braquer les trois casinos de Terry Benedict (Andy Garcia), le type qui sort avec son ex-femme Tess (Julia Roberts). Il décide d'engager une équipe composée de 11 personnes, chacun ayant ses compétences uniques, et ensemble, ils créent un plan astucieux qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière seconde avec des rebondissements inattendus.

Bon, on ne va pas se voiler la face, Ocean's Eleven est un film avant tout plaisant pour son esthétique et sa tonalité. La scène du casse en elle-même est loin d’être la meilleure que j’ai pu voir, elle est un peu « facile », et il y a un certain dilettantisme dans ce film, un plaisir parfois à se montrer paresseux. Reste que l’ensemble possède des qualités évidentes, et, comme souvent avec Soderbergh, sur le plan esthétique, l’univers visuel est captivant et soigneusement élaboré, ajoutant une dimension de sophistication au récit.

Alors qu'il vient de signer les succès critiques et publics d'Erin Brockovich et Traffic, Steven Soderbergh se lance dans une nouvelle adaptation d'Ocean's Eleven, réunissant un casting cinq étoiles pour un braquage mouvementé. Ocean's Eleven n'a aucune prétention particulière si ce n'est de divertir, et c'est bien ce qui fait sa force. Steven Soderbergh parvient à livrer un film de braquage à la fois léger et haletant, nous tenant en haleine tout au long de l’intrigue sans jamais perdre de son rythme.