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S’estimant pénalisés par le marché actuel et ce qu’il pourrait devenir, les dirigeants de casinos ont sollicité le Premier ministre Gabriel Attal, dont les services ont promis « un rendez-vous prochain ». Cette inquiétude grandissante reflète une crise profonde au sein d'un secteur qui, traditionnellement, fait la fierté économique française, mais qui se trouve désormais en proie à une concurrence accrue et à des incertitudes qui menacent son avenir.

Les propriétaires de casino s’inquiètent de la concurrence actuelle.
Les propriétaires de casino s’inquiètent de la concurrence actuelle. (Photo archives Le Télégramme/François Destoc)

S’estimant pénalisés face à la Française des jeux (FDJ), les casinos ont sollicité les services du Premier ministre qui leur ont promis un « rendez-vous prochain », a indiqué ce mardi à l’AFP Fabrice Paire, président du directoire du groupe Partouche. Ce dernier a exprimé une profonde inquiétude quant à l'impact des nouvelles tendances du marché, qui, selon lui, mettent en péril non seulement les établissements physiques, mais également l'ensemble de l'écosystème des jeux qui a été soigneusement établi au fil des ans.

« Le problème couve depuis trop longtemps. On a cru que la privatisation de la FDJ allait permettre de sortir de ce système où le groupe marche sur l’équilibre des filières (de jeux) mais il n’en est rien », a-t-il déploré à l’occasion de la publication des résultats de Partouche. Les inquiétudes ne sont pas sans fondement, car plusieurs acteurs du marché commencent à se demander si les récentes décisions politiques ne favoriseront pas les intérêts d'une minorité au détriment des opérateurs traditionnels.

« Une ligne a été franchie avec le rachat de Zeturf, qui a catalysé l’agacement. Et avec l’annonce du rachat de Kindred (Unibet), il va y avoir un problème de concurrence. C’est une anomalie de marché gigantesque », s’est-il agacé. Les mots de Paire résonnent comme un appel à l'action, encourageant ses pairs à se mobiliser contre ce qu'ils perçoivent comme une menace existentielle pour le secteur.

Une coalition de signataires

Les dirigeants du groupe Barrière, de Joa, de Partouche, les casinos Tranchant, le syndicat Casinos de France ou encore l’Association des casinos indépendants français font partie des signataires du courrier adressé mi-janvier à Gabriel Attal pour lui signaler cette situation « préoccupante ». Cette coalition souligne l'importance de l'unité au sein de l'industrie, alors que les acteurs se battent pour défendre leurs intérêts respectifs face aux défis croissants posés par le marché numérique.

« On a été reçus par le cabinet du Premier ministre sur un autre sujet la semaine dernière et on nous a dit qu’un rendez-vous prochain nous serait donné pour entrer dans le vif du sujet », indique Fabrice Paire. « On va dépenser beaucoup d’énergie et de moyens cette année pour faire entendre notre voix », a-t-il poursuivi. Cette détermination de la part des acteurs établis est un signe de la gravité de la situation, chaque jour apportant de nouveaux défis à relever.

Des casinos en ligne bientôt ouverts ?

Outre ce qu’ils qualifient de « distorsions majeures de concurrence », les casinotiers s’inquiètent dans leur courrier d’« informations récentes faisant état d’un possible projet d’ouverture des casinos en ligne sur le marché français réservée à un nouveau monopole de la FDJ ». Avec la montée en puissance des jeux en ligne, les casinos traditionnels craignent que leur part de marché ne soit encore plus réduite, alors que la FDJ envisage de s'implanter dans un secteur qu'elle pourrait dominer de manière écrasante.

Ils estiment que « les casinos sont aujourd’hui les mieux placés pour gérer une telle activité car ils garantissent sans faille l’interdiction de jeu pour les mineurs et, de manière plus générale, protègent efficacement les joueurs contre les risques d’addiction ». Cela met en évidence une tension d'intérêts entre la régulation rigoureuse des jeux réels et la libéralisation du marché numérique, qui pourrait nuire à la protection des consommateurs.

Ils évoquent aussi plusieurs pistes pour soutenir la filière : « actualisation des barèmes fiscaux en fonction de l’inflation », « harmonisation des diverses contraintes entre les filières (contrôles aux entrées, interdits de jeux, fiscalité…) » et « lutte contre l’offre illégale ». Ces propositions, d'une importance capitale, pourraient aider à rétablir un équilibre dans un marché qui est de plus en plus déséquilibré.

L’offre illégale fait florès

Sur ce dernier point, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) a mis en garde mardi contre « les sites de casinos en ligne non autorisés qui usurpent sur Facebook des marques de casinos français », selon un communiqué. Cela souligne la nécessité de renforcer les mesures de protection contre ces sites illégaux qui détournent les consommateurs et sapent la confiance dans les opérateurs légitimes.

Les jeux d’argent en ligne de type casino (baccara, roulette, blackjack, machines à sous…) sont actuellement interdits en France. Selon l’ANJ, l’offre illégale représenterait toutefois entre 5 et 10 % du marché des jeux d’argent. Ce chiffre alarmant illustre l'ampleur du défi à relever et témoigne de l'urgence d'une réforme réglementaire visant à protéger à la fois les consommateurs et l'intégrité du secteur des jeux.