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Table de roulette.

La roulette est un jeu de hasard dans lequel chaque joueur parie sur le numéro qui sera tiré par le croupier. Le jeu de la roulette est l'un des plus connus du grand public, notamment en raison de sa simplicité. Ce jeu est également présent sur la plupart des casinos en ligne, où le glamour et l'excitation se mêlent pour offrir aux joueurs une expérience inoubliable. En effet, l'intensité des mises et la possibilité de gains substantiels en font un incontournable des casinos terrestres et virtuels.

La roulette est un jeu captivant, très proche du jeu de la boule (appelé également petite roulette), se jouant sur un plateau cylindrique. Ce dernier a été à une époque parfois conçu comme mobile, comme au casino de Dieppe, et il est composé de 9 numéros (de 1 à 9). Ce jeu a su évoluer au fil du temps, attirant ainsi une palette de joueurs allant des novices aux experts, tous séduits par le frisson et l'anticipation qu'il procure.

La roulette fait son apparition en Italie au début du XVIIe siècle sous le nom de biribi ou hoca. Le mot en français est utilisé pour la première fois dans des documents en 1716 à l'hôtel de Soissons à Paris, désignant alors une petite roue dotée de cases, sur laquelle les joueurs parient sur l’endroit où la bille, entraînée aléatoirement par le mouvement de la roue, va se poser. Les numéros, qui se déclinent en rouge et noir, apparaissent au fur et à mesure que le jeu évolue, créant une ambiance électrique à chaque tour de roue.

Ce jeu emblématique a véritablement pris son essor au XVIIIe siècle, lorsque le célèbre écrivain Jacques Lablée (1751-1841) en offre une description détaillée : 36 numéros, une case avec un zéro, et une avec un double zéro, donnant vie à ce jeu si prisé qui attire les foules dans les salons du Palais-Royal à Paris. L'attrait de la roulette dépasse les simples chiffres, elle est devenue un symbole de chance et de stratégie, où chaque joueur espère marquer un coup de maître.

Les premières mentions de ce jeu apparaissent dans des documents juridiques qui réglementent cette pratique. Par exemple, en Nouvelle-France (Canada), des décrets de 1758 interdisent expressément les jeux de « dés, hoca, faro et roulette ». En 1745, une loi anglaise signée par George II fait mention de « la lecture du jeu dit de Roulet ou Roly-Poly », illustrant ainsi l'importance sociale et culturelle de ce jeu.

Historiquement, alors que le jeu comportait 38 numéros (avec un zéro rouge et un double zéro noir), les frères François et Louis Blanc apportent une amélioration en 1842 en supprimant le double zéro, ne conservant que le zéro simple. Ce choix, qui semble favoriser le joueur, engendre un immense succès pour les frères Blanc. Cependant, à cette époque, la roulette était illégale depuis 1836, ce qui ne faisait qu'accroître l'attrait de ce jeu underground, pratiqué dans des établissements clandestins à Paris. Visionnaires, ils s'installent à Bad Hombourg, attirant des fortunes de toute l'Europe, et c'est ici qu'un écrivain célèbre, Dostoïevski, y perdra d'énormes sommes. Sa mésaventure lui inspirera son célèbre roman Le Joueur.

C’est au milieu du XIXe siècle à Monte Carlo, que la roulette va véritablement gagner en popularité. En effet, Charles III de Monaco légalise les jeux d’argent dans sa principauté et demande aux deux frères Blanc d’ouvrir un casino en 1860. À partir de ce moment, le jeu de la roulette devient synonyme de glamour et d'élégance, attirant des visiteurs de tous horizons qui souhaitent tenter leur chance à la table.

Au cours du XIXe siècle, des immigrants français font connaître le jeu de l’autre côté de l’Atlantique, aux États-Unis. Ce jeu devient rapidement populaire, notamment auprès des mineurs de l’Ouest, qui voient en lui une échappatoire au quotidien. Les Américains, avec leur goût pour l'innovation, vont même ajouter une nouvelle case, celle du double zéro, augmentant ainsi l’avantage de la maison à 5,25 %. C'est ainsi que la roulette américaine voit le jour, apportant avec elle une dynamique différente. Certains casinotiers allant jusqu'à proposer une roulette à 31 numéros, engendrant un désavantage encore plus marqué pour les joueurs. Ces changements, malgré leur nouveauté, entraînent une baisse de popularité du jeu aux États-Unis, où les joueurs, face à un avantage accru du casino, s’interrogent de plus en plus sur la stratégie à adopter.

Après une période d’illégalité durant la prohibition aux États-Unis (de 1919 à 1932), le Nevada autorise de nouveau la roulette en 1931, l’introduisant dans les casinos de Las Vegas, qui deviendra le temple du jeu. Des néons scintillants, des jets de lumière et un bruit incessant de jetons s'entrechoquant créent une ambiance unique, attirant les joueurs du monde entier, séduits par l'atmosphère électrique.

Aucune méthode, y compris la célèbre « martingale », ne permet de battre la roulette à long terme. La probabilité est implacable, tout pari placé a une espérance de gain négative, ce qui assure un retour systématique en faveur du casino. Les calculs des espérances de gains excluent le zéro : par exemple, miser sur un numéro plein rapporte 35 fois la mise, mais avec 37 numéros en jeu, la défaite est inéluctable pour un joueur misant sur un seul numéro. En d'autres termes, un joueur misant une pièce sur les 37 numéros perdra à chaque tour une pièce.

Sur certains casinos en ligne, des roulettes sans zéro sont accessibles, offrant aux joueurs une chance plus équitable contre le casino. Cependant, ces établissements prélèvent 10 % sur les gains des joueurs, ce qui tempère l'attrait de cette option.

Le cylindre de roulette, d'une forme circulaire et d'une taille standard pour les casinos, mesure environ 80 cm de diamètre, étant à la fois un objet de jeu et un symbole de chance ultime. Le charme du cylindre réside dans sa simplicité esthétique, il est cependant riche en complexité technique, chaque élément jouant un rôle crucial dans le fonctionnement du jeu.

Coupe et identification des éléments d'un cylindre de casino.

Le cylindre de roulette est composé de plusieurs éléments :

  • Le tambour, qui est la partie rotative du cylindre ;
  • Le manchon, partie supérieure du tambour avec laquelle le croupier actionne la rotation ;
  • Le repose-bille, sommet du cylindre sur lequel la bille est placée lorsque le cylindre n'est pas en jeu ;
  • La numérotation, comprenant des cases noires, rouges ou vertes numérotées de 0 ou 00 à 36. La distribution de ces numéros est conçue pour maximiser l'équilibre, aucune couleur ou attribut ne se retrouvant trop fréquemment dans un espace restreint ;
  • Les cases, qui sont les emplacements où la bille peut se stopper ;
  • La cuvette, partie qui reçoit le tambour, fixant l'axe ;
  • L'axe, pièce essentielle permettant la rotation du tambour, généralement monté sur roulement à billes ;
  • La piste, où la bille effectue sa rotation, est souvent ornée de motifs élégants ;
  • Les déflecteurs, en forme de losange ou d'olive, servent d'obstacles pour influencer la trajectoire de la bille avant son immobilisation.
  • Le cadre, qui entoure le cylindre et lui donne sa structure ;
  • La rampe, intégrale au cadre, agit comme une barrière pour garder la bille en jeu, permettant au croupier de la lancer de manière fluide et contrôlée.

Le cylindre alterne méticuleusement des cases rouges et noires, tout en minimisant le voisinage de deux numéros de même parité. Ce design réfléchi assure un jeu équitable et équilibré, contribuant ainsi à l'attrait de la roulette. La disposition des numéros n'est pas laissée au hasard, elle est le fruit de calculs poussés pour garantir que chaque partie ait une dynamique optimale.

En séparant le cylindre au niveau du zéro, une quantité presque égale de numéros pairs et impairs se retrouve de chaque côté. De plus, chaque douzaine et chaque colonne est représentée de façon équilibrée, ce qui accroît encore l'excitation des paris. Notons toutefois que la disposition diffère à la roulette américaine en raison de la présence de la case du double zéro, ce qui accroît le suspense et la complexité du jeu.

Concernant la répartition des couleurs des numéros, une règle simple s'applique : « Ceux dont la somme des chiffres qui le composent est paire sont noirs ; ceux dont la somme est impaire sont rouges. » Par exemple, le numéro 20 est noir car la somme de 2 et 0 est paire, tandis que le numéro 19 est rouge, car la somme de 1 et de 9 s'élève à 10 (un compte qui doit être répété pour valider son statut). Néanmoins, des exceptions subsistent, comme pour les numéros 10 et 29, qui sont noirs bien qu'ils semblent devoir être rouges selon cette règle.

Une bille, autrefois en ivoire et aujourd'hui en résine ou en téflon, est lancée par le croupier dans le sens opposé à la rotation de la roulette, sa trajectoire étant influencée par la rotation de la roue qui ajoute une dimension supplémentaire au jeu. Le suspense crescendo quant au numéro qui sera finalement retenu ne fait qu'ajouter à l'intensité du moment. Chaque tour de roue devient un événement incontournable, où l'espoir de victoires se mêle aux rituels de la chance.

Sur la table de jeu, les différentes cases correspondent chacune à un type de mise. Cela ajoute une dimension stratégique au jeu, où les joueurs doivent non seulement choisir leurs numéros, mais également décider comment placer leurs mises pour maximiser les chances de gains. Dans cette ambiance où la tension monte, les décisions prises peuvent avoir un impact déterminant sur l'issue du jeu.

Il existe des différences notables entre les roulettes :

  • La roulette française se caractérise par ses 37 numéros, allant de 0 à 36, répartis sur un cylindre avec des cases alternant entre les couleurs rouge et noir, à l'exception du 0, qui est vert. Le tapis de jeu est généralement plus large, avec les cases pour les numéros 34, 35 et 36 dépourvues de cases adjacentes, permettant une mise plus confortable et stratégique. Les mises sur les colonnes sont placées en bas du tapis, et la disposition des chiffres sur la roue suit un ordre spécifique, maximisant l'anticipation du joueur. La règle de la "partage" est appliquée dans certains casinos, où les joueurs récupèrent la moitié de leur mise en cas de sortie du zéro.
  • La roulette anglaise, également connue sous le nom de roulette européenne, est la variante la plus répandue. Elle comprend aussi 37 numéros, s'étendant de 0 à 36, avec une disposition identique à celle de la roulette française. Néanmoins, le tapis de jeu est plus compact et les cases sous les numéros 34, 35 et 36 sont réservées aux mises en colonnes. Contrairement à la roulette française, la règle de "partage" n'est généralement pas appliquée, augmentant ainsi légèrement l'avantage du casino.
  • La roulette américaine se distingue par l'ajout d'une case supplémentaire, le 00, faisant passer le nombre total de numéros à 38. Cette case, également de couleur verte, se trouve à l'opposé du 0 sur le cylindre, ce qui entraîne un avantage significatif pour le casino. Le tapis de jeu est similaire à celui de la roulette européenne, avec des cases pour les mises en colonnes sous les numéros 34, 35 et 36. En raison de cet avantage accru, cette variante est souvent moins prisée par les joueurs expérimentés, bien qu'elle reste très courante dans les casinos nord-américains.

Le croupier est un employé du casino chargé de gérer le jeu, de manipuler la bille et le cylindre, d'enregistrer les mises et de régler les gains des joueurs. Il est également responsable de l'annonce des différentes phases de jeu, en utilisant des phrases telles que :

  • « Faites vos jeux » : début des mises ;
  • « Les jeux sont faits » : lancement de la bille ;
  • « Rien ne va plus » : la fin des mises, la sortie du numéro gagnant étant imminente ;
  • « 14 rouge pair et manque » (exemple de sortie de numéro) : annonce du numéro gagnant ;
  • « Rien au numéro » : si aucun joueur ne gagne sur ce coup ;
  • « Rien ne va » : si la bille est sortie accidentellement du cylindre avant de s'immobiliser sur un numéro.

Comme dans les autres jeux de casino, le croupier assure le bon déroulement du jeu. Il veille à ce que les mises soient correctement enregistrées et payées, garantissant ainsi l'intégrité et la fluidité de chaque partie. Son rôle dépasse celui d'un simple arbitre, il est l'animateur de cette expérience immersive et palpitante.

Des jetons de casinos placés sur la table de roulette.

Les plaques sont des jetons représentant une somme d'argent échangeable, que les joueurs acquièrent à la caisse du casino. Ils les déposent sur les cases de la table de jeu pour miser sur un numéro, espérant remporter de nouveaux gains. Lorsque le croupier annonce le numéro gagnant, il distribue les gains sous forme de plaques et de jetons, ce qui fait monter la tension autour de la table.

Chaque joueur utilise une couleur de jeton distincte pour différencier les mises, créant ainsi une dynamique de jeu unique où chacun peut suivre ses paris facilement. Dès l’annonce du croupier de « Faites vos jeux », tous les joueurs présents autour de la table ont la possibilité de placer leurs mises, accentuant le battement de cœur général des participants.

Le montant des mises maximales et minimales est défini par le casino, influençant la stratégie des joueurs. Pour les casinos français, des règles spécifiques existent ; par exemple, il n'est jamais autorisé de miser plus de 1 000 fois le montant de la mise minimale sur une chance simple, ajoutant ainsi une restriction stratégique dans le choix des paris.

Les joueurs peuvent miser de différentes manières, ce qui ajoute une couche de complexité au jeu :

  • Chances simples :
    • Manques et passes : sur les numéros de 1 à 18 ou 19 à 36 ;
    • Pairs et impaires ;
    • Rouges et noirs.
  • Chances multiples :
    • Numéro plein : la mise est placée sur un seul numéro ;
    • Cheval : la mise est placée entre deux numéros adjacents ;
    • Transversale pleine : mise entre trois numéros de la même ligne, en posant les jetons à l'extrémité de la ligne ;
    • Carré : mise placée entre quatre numéros adjacents ;
    • Transversale du zéro : mise sur les numéros 0, 1 et 2 ou 0, 2 et 3 ;
    • Quatre premiers : mise sur les numéros de 0 à 3, en plaçant les jetons à l'extrémité de la ligne séparant le zéro des numéros ;
    • Sixain : mise entre six numéros ;
    • Colonne : mise en bas d'une des trois colonnes ;
    • Double colonne : mise à l'intersection de deux colonnes ;
    • Douzaine : mise sur une des trois douzaines (1 à 12, 13 à 24 ou 25 à 36) ;
    • Double douzaine : mise à l'intersection de deux douzaines.

1 - Numéro plein ;
2 - Cheval ;
3 - Transversale pleine ;
4 - Transversale du zéro ;
5 - Carré ;
6 - Quatre premiers ;
7 - Sixain ;
8 - Double colonne ;
9 - Double douzaine.

Les différentes mises spéciales.

Il existe également des mises spéciales, permettant de parier sur des numéros adjacents dans le cylindre de jeu :

  • Tiers du Cylindre : en plaçant des jetons (en plein ou à cheval) sur les numéros les plus éloignés du zéro ;
  • Orphelins : en plaçant des jetons sur les numéros isolés, de part et d'autre du cylindre ;
  • Voisins du Zéro : en plaçant des jetons sur les numéros proches du zéro ;
  • Jeu 0 : en plaçant des jetons sur les numéros adjacents au zéro dans le cylindre.

Le croupier lance la bille de la roulette dans le sens opposé à celui du cylindre, ajoutant ainsi un suspense palpable à chaque tour de la roue. Ce mouvement est crucial : la bille doit effectuer au moins trois tours du cylindre pour que le jeu soit valide, intensifiant l'attente.

Avant que la bille ne rencontre l’un des déflecteurs en laiton perturbant son parcours, le croupier annonce de manière ostentatoire : « Rien ne va plus ». À partir de cet instant, aucune mise ne peut être ajoutée, sauf si le croupier ou son supérieur en décide autrement. L’atmosphère devient électrique alors que tous les participants retiennent leur souffle, attendant l'immobilisation de la bille sur un numéro gagnant. Dès que ce moment crucial arrive, le croupier annonce le numéro gagnant, et les gains sont réglés rapidement, renforçant l'effervescence du jeu.

Le croupier dépose un poids, le dolly, sur le numéro gagnant et commence à payer les mises gagnantes. Les gains « plein », « cheval », « transversale », « carré » et « sizain » sont annoncés clairement, les jetons étant remis directement aux joueurs. Les autres paiements (colonnes, douzaines et chances simples) sont placés à côté des mises jouées, ce qui permet aux joueurs de suivre rapidement leurs gains.

Une fois les paiements effectués, le croupier retire le dolly du numéro et annonce : « Faites vos jeux ». Les mises gagnantes placées sur le tapis peuvent alors être récupérées par les joueurs, clôturant ainsi un tour de jeu, mais laissant tout le monde impatient d’attaquer la prochaine partie.

Le déroulement ci-dessus correspond à la version codifiée de la roulette anglaise, avec des procédures légèrement similaires à la roulette française. Dans cette dernière version, cependant, il n'y a pas de dolly à utiliser, et l’un des croupiers désigne le numéro gagnant en pointant la case sur le tableau avec un râteau, ajoutant une touche personnelle à l'annonce des résultats.

Le paiement des gains à la roulette anglaise (ou européenne) est le suivant :

Rapport des mises à la roulette française
Type de mises Nombre de numéros joués Chance Gain du joueur pour 1 misé