casino
Classement des casinos en France
1
casino
Jusqu'à €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
Ne manquez pas cette offre
2
NV Casino
Coffret de bienvenue €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
Ne manquez pas cette offre
slot
Triple Juicy Drops
Triple Juicy Drops
Energy Joker
Energy Joker
Lucky Penny
Lucky Penny
Sun of Egypt 3
Sun of Egypt 3
slots
Gates of Olympus
Gates of Olympus
Big Bass Bonanza
Big Bass Bonanza
Big Money Wheel
Big Money Wheel
Sweet Bonanza
Sweet Bonanza
Table de roulette.

La roulette est un jeu de hasard où le suspense atteint son paroxysme lorsque chaque joueur place sa mise sur le numéro qu'il espère voir émerger sous les yeux captivés de la salle. Le frisson de la roulette est palpable, car chaque tour de la roue est une promesse d'excitation et d'opportunité. Avec sa nature accessible, le jeu s'est fermement ancré dans la culture des casinos, en particulier en ligne, où des joueurs du monde entier se rassemblent pour tenter leur chance. Ce jeu est, sans conteste, l’un des plus emblématiques du domaine du jeu d’argent.

La roulette est un jeu qui rappelle les traditions de classe du jeu de la boule, qui utilise un plateau cylindrique fixe. Historiquement, cette variante plus ancienne a vu le jour dans les salons chic, où les aristocrates s'adonnaient à des parties de plaisir palpitantes. En effet, même si la petite roulette compte moins de numéros, l'adrénaline du jeu est tout aussi présente.

La roulette, telle que nous la connaissons aujourd'hui, trouve ses racines en Italie, au début du XVIIe siècle, où elle était connue sous les appellations de biribi ou hoca. Les premières mentions en français apparaissent en 1716 à l'hôtel de Soissons à Paris, marquant ainsi le début de l'engouement pour ce jeu au sein de la société. Les parieurs passionnés misaient avec espoir sur l'endroit où la bille, lancée avec finesse, viendrait se poser sur la roue, promettant ainsi des gains enivrants. Les numéros rouges et noirs se sont imposés comme des symboles de chance et de fortune au cours du XVIIIe siècle, et un écrivain du nom de Jacques Lablée (1751-1841)[2] a même dressé un portrait détaillé de la roulette, mettant en lumière ses 36 numéros, ainsi que la case avec un zéro, devenue un classique incontournable. Au Palais-Royal à Paris, les tables de roulette devenaient alors des lieux de rencontre où se mêlaient joueurs et spectateurs, tous captivés par l'issue des paris.

Les premières allusions juridiques à la roulette sont retrouvées dans des documents d'époque, notamment dans des décrets émis en Nouvelle-France (Canada) en 1758, qui interdisent les jeux de « dés, hoca, faro et roulette ». Une loi anglaise de 1745, ratifiée par George II, évoque également « la lecture du jeu dit de Roulet ou Roly-Poly [4] », témoignant de la fascination croissante pour ce style de jeu de hasard. En passant les décennies, la roulette a connu plusieurs transformations, et en 1842, les frères François et Louis Blanc ont fait évoluer le jeu en éliminant la case double zéro, prenant ainsi le contrôle de la situation pour proposer un jeu plus équilibré. Ce changement leur a valu une grande popularité, attirant la clientèle des casinos clandestins de Paris vers leur établissement à Bad Hombourg, où ils ont prospéré en captant les richesses de l'ensemble de l'Europe. Dostoïevski, célèbre écrivain, a même perdu de sommes colossales dans ces lieux, ce qui l'a inspiré pour écrire son chef-d'œuvre Le Joueur.

Le milieu du XIXe siècle à Monte Carlo a été un tournant pour la roulette, qui commençait à capter un public de plus en plus avide de sensations fortes. En effet, Charles III de Monaco a autorisé les jeux d'argent et a pris la décision d’inviter les Blanc à créer un casino en 1860. Ainsi, la roulette s'est épanouie, offrant aux joueurs une expérience palpitante qui demeure encore aujourd'hui.

Au cours du XIXe siècle, l'enthousiasme pour ce jeu a traversé l'océan Atlantique, où des immigrants français ont introduit la roulette aux États-Unis. Le jeu a rapidement conquis le cœur des mineurs de l’Ouest, mais des modifications ont vu le jour, avec l'ajout d'une case supplémentaire, le double zéro. Cet ajout a accru l'avantage de la maison à 5,25 %, donnant ainsi naissance à la roulette américaine, qui a capté l'attention des casinotiers. Certains d'entre eux ont même expérimenté une version à 31 numéros, augmentant encore plus leur edge à 12,9 %. Ces changements ont entraîné une baisse de la popularité de la roulette dans les cercles de joueurs expérimentés. Après une période de prohibition entre 1919 et 1932, la roulette a été réintroduite dans le Nevada en 1931, notamment dans les casinos flamboyants de Las Vegas.

Aucune stratégie de jeu, y compris la fameuse martingale, ne peut réellement battre la roulette à long terme. Chaque combinaison de paris à espérance de gain négative conduira inéluctablement à des pertes. En effet, les calculs de gains ne tiennent pas compte du zéro : par exemple, un pari sur un numéro plein rapporte 35 fois la mise, alors qu'il existe en réalité 37 numéros à considérer. Cela signifie qu'un joueur misant une pièce sur les 37 numéros perdra à chaque fois une pièce.

Sur certains sites de casinos en ligne, on peut découvrir des roulettes sans zéro, permettant aux joueurs d'égaliser leurs chances par rapport à la maison. Cependant, ces établissements prennent 10 % sur les gains des joueurs, une manière de compenser l’absence de zéro.

Le cylindre de roulette, d'une stature emblématique, possède un diamètre standard d'environ 80 cm, servant de théâtre aux rêves et aux espoirs des parieurs.

Coupe et identification des éléments d'un cylindre de casino.

Le cylindre de roulette est constitué de plusieurs éléments clés :

  • Le tambour (partie rotative du cylindre) ;
  • Le manchon (partie supérieure du tambour avec lequel le croupier actionne la rotation) ;
  • Le repose-bille (sommet de cylindre sur lequel la bille est placée lorsque le cylindre n'est pas en partie de jeux) ;
  • La numérotation (cases noires, rouges ou vertes numérotées de 0 ou 00 à 36). Les numéros sont disposés de telle sorte qu'ils présentent une alternance parfaite permettant qu'aucun numéro ne partage avec l'un de ses voisins immédiats une de ses qualités simples (couleur, parité, hauteur) ;
  • Les cases (parties où vient se stopper la bille) ;
  • La cuvette (partie qui reçoit le tambour) sur laquelle est fixé l'axe ;
  • L'axe (pièce permettant la rotation du tambour, généralement monté sur roulement à billes) ;
  • La piste, (partie en bois du cylindre où la bille effectue sa rotation) ;
  • Les déflecteurs, (plus communément en forme de losange ou d'olive, ils servent d'obstacle à la bille lors de sa rotation). Ils sont également appelés diamants ou obstacles ;
  • Le cadre (partie entourant le cylindre) ;
  • La rampe. Partie intégrante du cadre, elle empêche la bille de s'échapper de la piste. Le croupier y lance la bille afin qu'elle atteigne une rotation parfaite et rapide.

Le cylindre de roulette est soigneusement conçu pour alterner les cases rouges et noires. De plus, il minimise au maximum la proximité de deux nombres pair/impair et de deux manque/passe [6].

La disposition des numéros sur le cylindre de la roulette n'est pas due au hasard. Elle est le résultat de calculs de répartition visant à assurer une équité maximale. Si l'on sépare le cylindre en deux au niveau du zéro, il y aura quasiment autant de numéros pairs et impairs de chaque côté. De même, les numéros s'alignent pour offrir un équilibre entre chaque douzaine et chaque colonne. Notons cependant que la répartition diffère à la roulette américaine, en raison de la présence de la case double zéro.

Concernant la répartition des couleurs, la règle est la suivante : « Ceux dont la somme des chiffres est paire sont de couleur noire ; ceux dont la somme est impaire sont rouges. » Par exemple, le 20 est noir étant donné que 2 + 0 = 2, un nombre pair, tandis que le 19 est rouge puisque la somme des chiffres (1 + 9) donne 10, un nombre pair. Toutefois, des exceptions comme les numéros 10 et 29 existent, qui sont noirs bien que leur logique semble contredire la règle. Cela a été un choix stratégique pour garantir que le nombre de rouges et de noirs demeure équilibré [7].

Une bille, à l'origine en ivoire et maintenant en résine ou en Téflon, est lancée par le croupier dans le sens opposé à la rotation de la roulette [6] et va s'arrêter sur un numéro de la roulette.

Sur la table de jeu, chaque case est dédiée à un type de mise spécifique qui peut varier en fonction des règles des établissements de jeux.

Differences notables entre les roulettes :

  • La roulette française, avec ses 37 numéros allant de 0 à 36, présente une configuration caractéristique. Les numéros s'alternent entre les couleurs rouge et noir, à l'exception du 0, qui est vert. Les tapis de jeu sont souvent plus larges, et les cases pour les numéros 34, 35 et 36 sont dépourvues de cases adjacentes. Les mises sur les colonnes sont généralement placées en bas à droite et à gauche du tapis, et la disposition des chiffres suit un ordre bien défini. Dans certaines maisons de jeu, la règle du « partage » est appliquée pour redonner la moitié de la mise au joueur si le zéro sort.
  • La roulette anglaise, ou européenne, est la plus répandue et se compose également de 37 numéros. Le tapis de jeu y est plus compact, avec des cases réservées aux mises sous les numéros 34, 35 et 36. Contrairement à la roulette française, la règle du « partage » est rarement appliquée, ce qui augmente légèrement l’avantage du casino.
  • La roulette américaine se distingue par la présence d'une case supplémentaire, le double zéro, portant le total à 38 numéros. Ce changement favorise considérablement le casino, augmentant l'avantage de la maison. Le tapis de jeu est similaire à celui de la roulette européenne, mais les cases pour les mises en colonnes se trouvent sous les numéros 34, 35 et 36. Sa popularité peut être plus limitée parmi les parieurs chevronnés, bien qu'elle demeure très courante dans les casinos nord-américains.

Le croupier est l'animateur du jeu, chargé de superviser les interventions des joueurs, de manipuler la bille et le cylindre, d'enregistrer les mises, et d'annoncer les différentes phases du jeu par des phrases codifiées à la suite de chaque action :

  • « Faites vos jeux » : début des mises ;
  • « Les jeux sont faits » : lancement de la bille ;
  • « Rien ne va plus » : fin des mises, l'annonce du numéro gagnant approche ;
  • « 14 rouge pair et manque » (exemple de sortie de numéro) : annonce du numéro gagnant ;
  • « Rien au numéro » : si aucun joueur ne gagne sur ce coup ;
  • « Rien ne va » : si la bille sort accidentellement du cylindre avant de s'immobiliser sur un numéro.

Comme dans tous les autres jeux de casino, le croupier est l'ordonnateur de la partie, s'assurant que les mises sont correctement enregistrées, que les paiements sont justes, et qu'aucune tentative de fraude ne soit tolérée.

Des jetons de casinos placés sur la table de roulette.

Les plaques utilisées à la roulette sont des jetons ayant une valeur monétaire, que les joueurs achètent à la caisse du casino pour effectuer leurs paris sur le tapis. En cas de gain, le croupier leur restitue leurs gains sous forme de plaques et jetons.

Chaque joueur dispose d'une couleur de jeton qui lui est propre, facilitant ainsi la distinction entre les mises des différents participants.

Lorsque le croupier annonce : « Faites vos jeux », tous les joueurs aux alentours de la table peuvent placer leurs mises.

Les casinos déterminent également les limites de mise, tant minimales que maximales. De plus, pour les établissements français, des règles spécifiques régissent les mises [8]. Par exemple, les mises sur une chance simple ne peuvent excéder 1 000 fois la mise minimale.

Les joueurs ont la possibilité d’effectuer diverses mises [9] :

  • Chances simples :
    • Manques et passes : sur les numéros de 1 à 18 ou 19 à 36 ;
    • Pairs et impaires ;
    • Rouges et noirs.
  • Chances multiples :
    • Numéro plein : la mise est placée sur un seul numéro ;
    • Cheval : la mise est placée entre deux numéros adjacents ;
    • Transversale pleine : la mise est placée entre trois numéros de la même ligne, en posant les jetons à l'extrémité de la ligne ;
    • Carré : la mise est placée entre quatre numéros adjacents ;
    • Transversale du zéro : la mise est placée sur les numéros 0, 1 et 2 ou 0, 2 et 3 ;
    • Quatre premiers : la mise est placée sur les numéros de 0 à 3, en posant les jetons à l'extrémité de la ligne séparant le zéro des numéros ;
    • Sixain : la mise est placée entre six numéros ;
    • Colonne : la mise est placée en bas d'une des trois colonnes ;
    • Double colonne : la mise est placée à l'intersection de deux colonnes ;
    • Douzaine : la mise est placée sur une des trois douzaine (1 à 12, 13 à 24 ou 25 à 36) ;
    • Double douzaine : la mise est placée à l'intersection de deux douzaines.

1 - Numéro plein ;
2 - Cheval ;
3 - Transversale pleine ;
4 - Transversale du zéro ;
5 - Carré ;
6 - Quatre premiers ;
7 - Sixain ;
8 - Double colonne ;
9 - Double douzaine.

Les différentes mises spéciales.

Il existe également des mises spéciales, permettant de parier sur des numéros adjacents dans le cylindre de jeu [9] :

  • Tiers du Cylindre : en plaçant des jetons (en plein ou à cheval) sur les numéros les plus éloignés du zéro ;
  • Orphelins : en plaçant des jetons sur les numéros isolés, de part et d'autre du cylindre ;
  • Voisins du Zéro : en plaçant des jetons sur les numéros proches du zéro ;
  • Jeu 0 : en plaçant des jetons sur les numéros adjacents au zéro dans le cylindre.

Le croupier lance la bille de la roulette dans le sens opposé à celui du cylindre, et ce dernier, dans le sens contraire de la partie précédente [6].

Il plaque la bille contre la rigole entourant la roulette et la lance, assurant qu'elle fasse au moins trois tours du cylindre pour valider le jeu.

Avant que la bille ne vienne rencontrer l’un des déflecteurs en laiton, perturbant son parcours avant de tomber dans la roulette, le croupier annonce haut et fort : « Rien ne va plus ». Dès lors, il est strictement interdit de placer des mises sur le tapis, sauf si dirigé par le croupier ou son supérieur. Dès que la bille se stabilise dans l'une des cases, le croupier annonce le numéro gagnant ainsi que les gains associés.

Pour signaler le numéro gagnant, le croupier pose un poids appelé dolly sur celui-ci et débute les paiements des mises gagnantes. Les gains des mises « plein », « cheval », « transversale », « carré », « sizain » sont annoncés avec éclat et les jetons sont remis directement aux joueurs. Les autres paiements, tels que ceux sur les colonnes, douzaines et chances simples, sont placés à côté des jetons joués.

Une fois les paiements effectués, le croupier retire le dolly du numéro et annonce de nouveau : « Faites vos jeux ». À ce moment, les joueurs peuvent récupérer leurs mises gagnantes placées sur le tapis.

Bien que le déroulement ci-dessus soit celui codifié pour la roulette anglaise, il est très similaire à celui de la roulette française. Cependant, dans cette version, l’utilisation du dolly est omise et un des croupiers désigne le numéro gagnant à l’aide d’un râteau, ce qui ajoute une touche unique à l'expérience.

Le paiement des gains à la roulette anglaise (ou européenne) suit un certain schéma [9] :

Rapport des mises à la roulette française
Type de mises Nombre de numéros joués Chance Gain du joueur pour 1 misé
Chances simples Noir 18 48,64 % (18/37) 2
Rouge
Impair
Pair
Manque (1 à 18)
Passe (19 à 36)
Chances multiples Numéro plein 1 2,70 % (1/37) 36
Cheval 2 5,41 % (2/37) 18
Transversale pleine 3 8,11 % (3/37) 12
Trans