
Classement des casinos en France
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Un casino, ou établissement de jeux, est un lieu ouvert au public, légal et contrôlé, qui propose des jeux d'argent, généralement de hasard (les « jeux de casino » et « jeux de table »). Lieu de sociabilité et de divertissement de la villégiature, il joue un rôle important dans le fondement et le développement urbanistique de stations touristiques mais aussi dans l'animation de la saison touristique. Il existe aujourd'hui de nombreux modèles de casinos selon leur offre en matière d'accueil, de sécurité, d'hygiène, d'animation (stratégie de démocratisation et de féminisation de la clientèle, développement de cybercasinos).
Dans tous les pays, le secteur casinotier est réglementé à partir du moment où ses établissements font ouvertement commerce de jeux d'argent. Les casinos doivent de fait obtenir une licence d'exploitation commerciale auprès des autorités locales ou nationales et reverser une redevance et diverses formes de taxes aux pouvoirs publics.
D'une manière générale, l'accès aux salles de jeux est interdit aux personnes mineures et il faut donc montrer une pièce d'identité. Certains casinos affichent par ailleurs un règlement spécifique en matière de tenue vestimentaire.
En 2021, les casinos représentent 25 % du chiffre d'affaires mondial des jeux d'argent, les paris arrivant en tête avec 47 %.
Le mot casino trouve son origine en Italie ; il dérive du mot italien casa qui signifie « maison ». Le terme casino peut désigner une petite villa de campagne, une maison d'été ou un club social. Au XIXe siècle, le terme casino a été étendu pour inclure d'autres bâtiments publics où des activités de divertissement avaient lieu. Ces édifices étaient généralement construits sur les terrains d'une villa italienne plus grande ou d'un palazzo, et servaient à accueillir des fonctions sociales, telles que des danses, des jeux de hasard, des concerts et des sports. En italien moderne, un casino peut également faire référence à un bordel, une situation confuse ou un environnement bruyant. Le terme spécifique pour désigner un établissement de jeux d'argent est casinò.
Tous les casinos ne sont pas exclusivement dédiés aux jeux d'argent. Par exemple, le Casino Catalina, situé sur l'île de Santa Catalina en Californie, n'a jamais proposé de jeux de hasard traditionnels, car ils étaient déjà interdits en Californie lors de sa construction. De même, le Casino de Copenhague était à l'origine un théâtre danois qui accueillait également des réunions publiques pendant la Révolution de 1848, marquant l'avènement d'une monarchie constitutionnelle au Danemark.
Dans le contexte militaire et civil, un casino (en espagnol) ou un Kasino (en allemand) désigne une salle à manger réservée aux officiers.
En italien « casino » signifie « petite maison » : c'était au XVIe siècle en Vénétie, en Lombardie, ou en Toscane un lieu retiré, tranquille, loin du centre-ville, propice à la retraite, au repos, et réservé aux notables. À Venise, dès cette époque, le ridotto (« réduit ») est l'espace qui, au sein d'une maison, est réservé spécifiquement aux jeux de société et/ou d'argent : c'est le « salon de jeux ». Ce mot a donné, par corruption, « redoute » : ainsi, au siècle suivant, fleurissent des redoutes à Vienne, à Spa ; mais aussi des « vaux-halls », par exemple à Londres vers 1770, lieux de divertissements et d'agréments ; on trouve aussi la « banque », qui donne en allemand l'expression Spielbank (« casino »). Mais c'est sous l'influence britannique que le terme casino va finalement s'imposer dès les années 1780-1790 et parce que le voyage en Italie était à la mode : on l'entendait au sens de « gentlemen's club », lieu où en effet les hommes se réunissaient en partie pour jouer aux cartes, au pharaon, ou au biribi.
En 1806, un guide de voyage signale un Casino-Gesellschaft à Aix-la-Chapelle, ainsi que d'autres sociétés privées spécialisées dans les jeux d'argent appelées « nouvelle redoute » ou « cassino » [sic]. Le mot casino, non plus au sens de « maison de plaisance » — et parfois de « plaisirs » — mais de jeux d'argent passe dans l'usage courant en français vers 1850.
Traditionnellement, l'histoire retient que l'un des premiers casinos européens a été ouvert à Venise aux alentours de 1638, dérivant de la baratteria, espace clandestin de jeu de carte : les jeux d'argent sont alors autorisés en plein jour et seulement au moment du carnaval. Marco Dandolo, issu d'une illustre famille vénitienne, accepte la charge d'ouvrir en son palais un ridotto pubblico, moyennant le versement d'une redevance au doge. Elle est fermée en , tant la corruption s'y est installée.
Entretemps, les redoutes et autres banques se sont multipliées partout en Europe : dès le milieu du XVIIe siècle, on note à Milan l'ouverture d'une « banque de bassette, servant à financer les dépenses liées au théâtre lyrique. L'idée du « casino d'opéra » va faire long feu puisque Bruxelles, puis Vienne s'en emparent entre 1745 et 1750. Les jeux d'argent débarquent également dans les stations thermales, lieux de villégiature où la noblesse et la bourgeoisie vont « prendre les eaux » : Bath en Angleterre serait, dès 1702, la première station à associer cure et jeux d'argent, sous la houlette de Beau Nash, lequel sera ruiné par une nouvelle réglementation tombée en 1745 qui interdit au nom du Parlement britannique tout jeu d'argent en public. Le continent récupérera la clientèle britannique et s'ouvrir des salles à Spa, Aix-la-Chapelle, Wiesbaden, Ems, où un fermier des jeux est même nommé en 1784.
La France des Lumières est profondément opposée à ce genre d'établissement public. Un mythe persistant veut que le Palais-Royal soit devenu sous la Régence (1715-1723) le réceptacle de salles de jeux d'argent. Sans doute clandestines, il n'en demeure pas moins que l'un des hauts personnages de l'État à cette époque est John Law dont on dit qu'il a fait fortune en étudiant les jeux d'argent à Venise. En revanche, sous le Directoire, le Palais-Royal devient effectivement le rendez-vous de tous les amateurs de tripots. En 1799, les neuf maisons d'argent placées sous l'autorisation de la « régie des jeux » se trouvent dans ce quartier. Le décret du pris par Napoléon, interdit toute maison de jeux de hasard dans l'étendue de l'Empire, mais fait deux exceptions : son article 4 stipule « Notre ministre de la police fera pour les lieux où il existe des eaux minérales pendant la saison des eaux seulement, et pour la ville de Paris, des règlements particuliers sur cette partie ». Dans la capitale, sont tolérées une dizaine de maisons, mais en 1836, une loi de finances abolit la ferme des jeux.
Les adeptes et les personnels (croupiers, caissiers, banquiers de jeux...) se ruent alors vers les villes d'eau, notamment rhénanes. Les Chabert, Bénazet et Blanc y font fortune. L'un d'entre eux, François Blanc, s'installe à Monaco. Au début du Second Empire, le concept de casino refait surface, à grand renfort de publicité, mais la plupart de ces premières expériences échouent : la côte d'Azur n'est pas à la mode, et Biarritz est encore trop éloignée. Cependant, c'est dans cette dernière ville qu'est construit à partir de novembre 1856 un établissement par Benito R. de Monfort : inauguré en août 1858, il attire les dignitaires de l'Empire français, aristocrates espagnols, portugais, allemands. Vers 1863-1864, le train dessert enfin Nice. La Société des bains de mer est créée. Tous ces casinos situés en France vont également bénéficier des lois de répression prussiennes qui vont interdire totalement les maisons de jeux d'argent en 1868, puis en 1872 sur l'ensemble du territoire de l'Empire allemand. En 1877, il ne reste plus en Europe que le casino de Monte Carlo et celui de Spa, la Redoute (Belgique). En conséquence, l'une des langues les plus communes dans le milieu du casino sera le français, et ce, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale : le banquier, le croupier utilisent dès cette époque des expressions telles que « rien ne va plus », les « jeux sont faits ».
En effet, au XIXe siècle, la roulette se propage dans toute l'Europe puis aux États-Unis, devenant l'un des plus célèbres et plus populaires jeux de casino. Lorsque le gouvernement allemand abolit les jeux de paris, la famille Blanca s'installe dans l'un des deux derniers casinos restant opérationnels en Europe à Monte-Carlo, où les membres établissent le Mur des Lamentations du jeu pour l'élite européenne. C'est là que la roue à roulette simple est devenue le jeu le premier ministre, et au fil des ans a été exporté dans le monde, sauf aux États-Unis où la roue à double zéro est dominante. Une minorité de joueurs considère désormais la roulette comme étant le « roi des jeux de casino », probablement parce que le jeu fut longtemps associé au côté chic inhérent aux nuits de Monte-Carlo, où se croisaient notables, artistes, aventuriers, parvenus et beautés demi-mondaines. Une légende raconte que le promoteur immobilier et homme d'affaires François Blanc négocia avec le diable pour obtenir les secrets de la roulette. La légende est basée sur le fait que la somme de tous les numéros sur la roulette, de 1 à 36, est 666, qui est le nombre de la Bête.
Aux États-Unis, les premières salles de jeux d'argent ont été les saloons. Leur développement s'est notamment concentré dans quatre grandes villes, La Nouvelle-Orléans, Saint-Louis, Chicago et San Francisco, et ces espaces sont assimilables à des tripots, des speakeasies. Car la situation juridique au niveau fédéral et de chaque État demeure floue et largement sous l'influence des ligues de vertu puritaines. Au début du XXe siècle, les paris devinrent illégaux et bannis par la législation fédérale. Les jeux d'argent ne sont acceptés qu'au cas par cas : ainsi, sont-ils tolérés dans Atlantic City dès avant 1914, puis en pleine période de prohibition, et aussi au Nevada à partir de 1931. De fait, face à la répression, les Américains contribuent à transformer Las Vegas jusqu'en 1959 en capitale mondiale des jeux d'argent ; après 1960, et la fermeture des casinos cubains de La Havane par le régime castriste, cela entraîne un nouvel essor de Las Vegas.
Le New Jersey autorisa de nouveau, en 1978, les paris à Atlantic City qui est aujourd'hui la seconde ville américaine en termes de paris légaux, après Las Vegas.
La ville de Macao est autorisée par l'État portugais à ouvrir des maisons de jeux d'argent à partir de 1931 ; de même certains casinos chinois deviennent mythiques grâce au cinéma (par exemple, Shanghai Gesture (1941) de Josef von Sternberg). En France, la roulette est légalisée à partir de 1933, hors Monaco. L'Italie fasciste accorde, entre 1924 et 1936, des franchises à quatre établissements. En 1933, les nazis rouvrent Baden-Baden mais transforment Berlin en ville interdite aux jeux d'argent.
En 1960, Cuba interdit tout jeu d'argent. Le Royaume-Uni vote en 1960 une loi libérale et Brighton, entre autres, devient le rendez-vous des joueurs. Les casinos sont légalisés aux Pays-Bas (1975), en Espagne (1977), au Danemark (1979). Sous Ronald Reagan, les réserves indiennes américaines se voient autorisées à ouvrir des casinos. Les seuls pays qui interdisent ces établissements sont ceux qui placent leurs constitutions sous l'égide de la loi coranique.
Dans les années 1990, se développent les casinos virtuels en ligne ou à télécharger.
La capitale mondiale des jeux d'argent est Las Vegas (Nevada), mais d'autres villes sont d'importants centres de jeu, comme Atlantic City (New Jersey), Biloxi (Mississippi) ou Reno (Nevada).
Dans plusieurs États, les casinos sont sous la responsabilité des populations amérindiennes à la suite du Indian Gaming Regulatory Act de 1988. 240 tribus sur 562 pratiquent des activités de jeux d'argent. Les principaux États concernés sont :
- Californie (avec le Morongo Casino);
- Connecticut (avec le Foxwoods Resort Casino et le Mohegan Sun);
- Floride;
- Idaho;
- Indiana;
- Oklahoma;
- New York.
Macao est en plein essor : depuis quelques années, cette péninsule chinoise attire les investisseurs de Las Vegas qui aspirent à conquérir le marché chinois et asiatique en général.
En 2022, le Việt Nam compte 9 casinos en activité, à savoir : le Casino Đồ Sơn (Hải Phòng), le Casino Lợi Lai, le Casino Hoàng Gia (Quảng Ninh), le Casino Hồng Vận (Quảng Ninh), le Casino Lào Cai (Lào Cai), le Casino Silver Shores (Đà Nẵng), le Casino Hồ Tràm (Bà Rịa – Vũng Tàu), le Casino Nam Hội An (Quảng Nam), le Casino Phú Quốc (Kiên Giang).
Le plus grand casino se trouve à Estoril au Portugal, à 18 km de Lisbonne. Les villes les plus attractives pour les gros ou très gros joueurs sont Londres et Monte-Carlo (Casino de Monte-Carlo, le plus grand casino de la principauté).
Il existe également plusieurs importantes régions de casino, dont :
- le bassin du Léman qui réunit les joueurs français et suisses ;
- la côte d'Azur dont les établissements se sont développés autour de l'essor des casinos de Monaco ;
- des sites plus à l'est du continent tels que Nova Gorica qui développent de véritables complexes de loisirs autour des casinos.
La loi du 5 janvier 1988 précise que l’ouverture de casinos est autorisée dans des agglomérations touristiques de plus de 500 000 habitants, sous certaines conditions et après accord du ministère de l’Intérieur.
En 2016, on compte 200 établissements (193 implantés en France métropolitaine et 7 présents dans les DOM-TOM), principalement implantés le long du littoral. Le plus grand est celui d'Enghien-les-Bains au nord de Paris, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur étant la mieux dotée des régions françaises avec une vingtaine d'établissements.
Il faut attendre le décret de police de 1806 autorisant l’ouverture de casinos dans les stations minérales, et ce, uniquement pendant la saison des cures thermales, et pour la ville de Paris, pour voir fleurir les premières structures en France. Ceci afin de proposer à la clientèle fortunée des stations thermales de nouvelles formes de divertissement, tout en préservant les familles les plus pauvres de la tentation du jeu.
Le décret de 1959 dit que ce doit être « un établissement comportant trois activités distinctes : spectacle, restauration et jeux, réunies sous une direction unique sans qu'aucune d'elles puisse être affermée ».
L'accès aux casinos en France est réglementé, pour protéger aussi bien les établissements que leurs clients. Il est indispensable de présenter une pièce d'identité à l'entrée des casinos, non seulement pour vérifier l'âge du client - l'accès étant interdit aux mineurs - mais aussi pour contrôler l'accès des personnes interdites de jeux. En effet, la législation française permet d'exclure certaines personnes du casino pour des raisons diverses, telles que des problèmes de jeu excessif ou des comportements inappropriés. Ainsi, la présentation de la carte d'identité est non seulement obligatoire, mais elle sert aussi d'outil de protection pour les joueurs et pour l'intégrité de l'industrie du jeu en France.
Les cercles de jeux sont des associations loi de 1901 réglementées par un décret de 1947, dont les excédents budgétaires doivent alimenter des cercles d'œuvres de bienfaisance. À Paris, quatorze des quinze cercles ont fermé depuis 2007 après des affaires de blanchiment en bande organisée et d'extorsions de fonds : le Cercle de jeu Wagram, l'Eldo, le Concorde, le Gaillon, l'Industrie, le Haussmann ou encore l'Aviation Club de France. Ces cercles auraient été attribués à des familles corses après la Libération en remerciement de leur investissement au sein de la Résistance. Un projet de loi présenté en conseil des ministres le prévoit de les supprimer afin de les remplacer par des clubs davantage structurés et contrôlés.
Il y a 9 casinos en Belgique : à Bruxelles, Chaudfontaine, Namur, Dinant, Spa, Ostende, Blankenberge, Knokke et Middelkerke.
En 2012, la commission belge des jeux de hasard a commencé à distribuer les licences pour les sites de jeux de hasard en ligne. Depuis cette