
Classement des casinos en France
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L’amendement au Budget 2025 légalisant les casinos en ligne avait fait couler beaucoup d’encre et suscité de vives discussions parmi les acteurs de l'industrie. Après son retrait, une concertation avec les différents acteurs avait été promise, et elle a débuté ce mercredi, orchestrée par le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, qui a rassemblé des leaders d'opinion et des représentants des divers secteurs concernés.
Ce dernier a d’abord confirmé aux participants que le gouvernement ne souhaitait pas réintroduire une telle mesure dans les textes financiers de 2025. Il a également souligné l'importance de cette consultation, qui a pour but « d’éclairer ses choix futurs » dans le domaine des jeux d'argent, selon un communiqué détaillé émis par le ministère. Ce processus témoigne d'une volonté d'engagement et d'écoute de la part des autorités.
« Avec les ministères associés, nous partageons le constat et la nécessité d’avoir une véritable concertation avec un calendrier de travail clair », a indiqué Laurent Saint-Martin, espérant que cette « méthode de l’intelligence collective » permettra de mettre sur la table des propositions concrètes qui sauront « poser des bases sereines qui conviendront à tous », exprimant ainsi la volonté d’un dialogue ouvert et constructif.
Une restitution début 2025
Cette réunion inaugurale a rassemblé près d’une cinquantaine de représentants des opérateurs de jeux d’argent, qu'ils soient physiques ou en ligne, ainsi que des acteurs de la santé publique et de la lutte contre les addictions. Des associations d’élus et plusieurs parlementaires ont également pris part à cette rencontre, qui s’est tenue en présence de l’Autorité nationale des jeux et de représentants de l'ensemble des ministères concernés, à savoir Économie et Finances, Tourisme, Partenariat avec les territoires, Intérieur et Santé.
Un cycle de « réunions techniques » s’ouvrira dans les mois à venir, dirigé par les directions d’administrations centrales et de l’Autorité nationale des jeux. La première restitution de ces travaux est prévue pour le premier trimestre 2025, marquant une étape cruciale dans ce processus de concertation.
La concertation sera structurée autour de trois groupes de travail, comme l'indique le communiqué officiel. Le premier se concentrera sur la prévention des addictions, le deuxième sur la protection des personnes, et la prévention des risques liés à l'ordre public, englobant des thématiques telles que le trafic, le blanchiment d'argent ou l'usurpation d'identité. Le dernier groupe devra évaluer les impacts économiques à la fois pour le secteur des jeux et pour les territoires qui accueillent des casinos physiques, afin de dresser un tableau global de la situation.
Addictologues et casinos physiques vent debout
La possibilité d’une légalisation des casinos en ligne, une demande exprimée depuis longtemps par les opérateurs de jeux en ligne, a provoqué une réaction immédiate et intense de la part des casinos traditionnels. Ces derniers ont mis en garde contre des « conséquences catastrophiques » sur l’emploi et leur modèle d'affaires, alertant sur la nécessité de protéger un secteur déjà en difficulté.
La Fédération Addiction, regroupant 850 établissements de santé et plus de 500 adhérents, tous spécialisés dans l'addictologie, a également tiré la sonnette d’alarme, avertissant que les casinos en ligne pourraient être perçus comme l’un des jeux les plus addictifs, posant un risque important pour la santé publique si aucune mesure de protection n'est mise en place dans ce cadre.