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Autoriser les casinos en ligne pourrait rapporter près d'un milliard d'euros à l'État, mais cet amendement introduit au projet de loi de finances 2025 est finalement retiré... momentanément. Cette situation a suscité de vives réactions au sein de la communauté des jeux d'argent, où l'espoir de voir émerger une nouvelle ère de jeux en ligne se heurte aux réalités administratives et politiques actuelles. Alors que la France reste l'un des rares pays européens à ne pas avoir légalement intégré les casinos en ligne, le débat s'intensifie autour des enjeux économiques et sociaux liés à cette question. La légalisation de ces casinos en ligne n'est pas simplement une question de revenus, mais aussi un sujet épineux touchant la santé publique et l'éthique des jeux d'argent.

Publié

Temps de lecture : 2min

La France et Chypre sont les seuls pays de l’UE où les casinos en ligne sont interdits. Photo d'illustration. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)
La France et Chypre sont les seuls pays de l’UE où les casinos en ligne sont interdits. Photo d'illustration. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé dimanche 27 octobre sur Radio J que le projet de légaliser les jeux de casino sur internet, dont la roulette, est suspendu. L’amendement, déposé par le gouvernement il y a un peu plus d’une semaine, prévoyait d’autoriser par ordonnance ces jeux en France, un pays où, aux côtés de Chypre, les casinos en ligne sont strictement interdits. Cette situation a été source de nombreuses discussions et inquiétudes au sein du secteur des jeux d’argent, avec des professionnels qui craignent pour l’avenir de leurs établissements.

Cette légalisation aurait permis de ramasser un peu d’argent au passage pour les caisses publiques, une nouvelle taxe spécifique qui aurait pu rapporter à l’État environ un milliard d’euros. Mais pour l’instant, le projet est gelé, ce qui laisse en suspens des millions d’euros de revenus potentiels pour l'État.

En une semaine, la profession s'est organisée et a vivement réagi dans le secteur des casinos 'terrestres', c'est-à-dire les casinos physiques que l'on connaît. En France, on en dénombre environ 200, et beaucoup de maires, représentant les communes où se trouvent ces établissements, se sont également mobilisés : tous invoquent les lourdes conséquences sur l’activité et l’emploi qu’impliquerait une telle autorisation.

Une autorisation des casinos en ligne pourrait, selon eux, entraîner la fermeture du tiers des établissements physiques français et menacerait près de 15 000 emplois d'ici la première année. La Fédération Addiction a, elle aussi, tiré le signal d’alarme, car les casinos en ligne sont identifiés comme extrêmement addictifs, ce qui soulève un véritable problème de santé publique.

À la question de savoir si le sujet peut être remis sur la table dans l’année, le ministre du Budget répond « on verra ». Laurent Saint-Martin reconnaît qu’il faut dialoguer plus, qu'il est essentiel de « travailler entre nous », admettant que les discussions préliminaires avec la profession ont manqué et qu’il est impératif de mener des concertations.

Les principaux acteurs concernés prennent acte de cette situation complexe. La fédération des Casinos de France et l’AFJEL (Association française des jeux en ligne) appellent à imaginer une solution de manière collective, insistant sur la nécessité d'un dialogue ouvert et constructif. La suite au prochain épisode s'annonce cruciale, car ce dossier n’est pas refermé et peut rapporter gros à l’État en matière fiscale, ce qui pourrait changer le paysage des jeux d'argent en France.