
Classement des casinos en France
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Le gouvernement a récemment déposé un amendement dans le cadre de son projet de budget, cherchant à encadrer le marché des casinos en ligne, considérés comme illégaux en France depuis longtemps. Cette initiative alerte aussi bien les spécialistes de l’addiction que les victimes de ces jeux d'argent, qui subissent souvent des conséquences dévastatrices sur leur vie personnelle et familiale. Alors que le pays traverse une période économique difficile, la question de la légalisation des casinos en ligne soulève des débats passionnés.
La proposition de légaliser les casinos en ligne pour augmenter les recettes fiscales est perçue comme une réponse aux besoins pressants de financement public. Cet amendement a été introduit alors que le gouvernement cherche désespérément à réaliser 60 milliards d'euros d'économies. Il vise à aligner la législation française sur celle de nos voisins européens, soulignant le fait que la France, en compagnie de Chypre, est l'un des rares pays de l'Union européenne à interdire ces jeux. Comme le souligne le texte de l'amendement en question, l'objectif est d'instaurer un cadre légal plus cohérent.
Le gouvernement semble vouloir, en parallèle, atténuer les risques pour la santé publique liés aux jeux d'argent en ligne, tout en contrôlant un marché qui ne cesse de s’étendre. Cependant, nombreux sont ceux qui crient au scandale, soulignant que la pratique des jeux d'argent en ligne mène à une spirale d'addiction et de détresse financière.
"Je gagne entre 3.000 et 4.000 euros par mois, mais tout part dans le casino"
Fabio, un jeune homme de 27 ans, a partagé son expérience personnelle lors d'une récente émission sur Les Grandes Gueules. Il raconte comment sa passion pour le jeu a commencé avec des visites dans des casinos physiques. Bien qu'il ait commencé par gagner un peu d'argent, il est rapidement tombé dans le piège des casinos en ligne, qui, malgré leur statut illégal, continuent de prospérer et restent accessibles à tous, y compris aux jeunes impressionnables.
« Nous vivons dans une époque où les jeunes ont du mal à s’arrêter », déclare Fabio avec une voix empreinte de frustration. « J'ai souvent eu de la chance au début, mais jouer en ligne, c'est un véritable tourbillon ; ça n'arrête jamais. C'est cette incessante disponibilité qui m’a conduit à perdre des sommes incroyables », explique-t-il lors de son témoignage sur RMC ainsi que sur RMC Story.
"Je sais que j'ai dû perdre entre 40.000 et 60.000 euros au total", avoue-t-il, la voix tremblante.
« Ma mère a été bouleversée en découvrant les sommes que je perdais ; elle était littéralement sur le point de s'évanouir », poursuit-il, en révélant que c'est l'image de sa mère en larmes qui lui a ouvert les yeux sur l'ampleur de son addiction. « Cela m’a poussé à réaliser à quel point je devais changer ma vie et entreprendre un chemin vers la guérison. »
« Bien que je gagne entre 3.000 et 4.000 euros chaque mois, je suis incapable de garder cet argent ; tout file dans le casino. C'est une forme d'addiction que la société a tendance à minimiser par rapport aux problèmes d'alcool ou de drogues », compare-t-il avec une sincérité troublante.
Selon lui, l'idée d'envoyer un message en faveur de la légalisation des casinos en ligne est une hérésie. Fabio n'est pas seul dans cet avis ; les machines à sous, qui offrent des gains instantanés, posent en effet un « risque d’addiction majeur », ce qui incite les joueurs à multiplier les sessions sans réfléchir, comme le souligne le site officiel joueurs-info-service affilié à Santé publique France.
Faut-il légaliser les casinos en ligne ? - 25/10
"Les intérêts économiques semblent une nouvelle fois primer sur les questions de santé"
Les associations travaillant dans le domaine de l’addictologie sont stupéfaites et multiplient les communiqués pour demander instamment au gouvernement de reconsidérer cette décision. La Fédération addiction a exprimé sa « grande surprise » face à la rapidité avec laquelle cet amendement a été introduit, sans aucune consultation préalable avec les experts et les associations concernées. Ils réclament la suppression immédiate de ce texte, accompagnée de l’ouverture d’un vrai débat sur le sujet avec tous les acteurs du secteur.
Ironiquement, le dépôt de cet amendement coïncide avec le lancement, début octobre, d'une campagne de prévention par l'Autorité nationale des jeux, visant à sensibiliser le public aux dangers des jeux en ligne. Une contradiction flagrante qui remet en question les priorités politiques du gouvernement.
"Cela questionne clairement les priorités politiques actuelles : les intérêts économiques semblent encore une fois passer avant la santé publique", critique vivement l’association.
De plus, une centaine de maires de différentes communes, préoccupés par l'avenir de leurs concitoyens, ont joint leurs voix dans une tribune, appelant le Premier ministre à ne pas entériner l'autorisation des casinos en ligne via un amendement « sans véritable consultation ». Ils insistent sur le fait que la création de milliers d’emplois pourrait être mise en péril par une telle décision.
Pour l'instant, le gouvernement n’a pas encore réagi officiellement à cette controverse qui prend de l'ampleur au sein de la société française.